Le regard, maintenant, ainsi que dans les premières églises, n'est plus brutalement au delà du sacrificateur arrêté et comme répercuté par un cul-de-four; la prison s'est ouverte et la verrière accueille les yeux qui, laissant en chemin l'esprit s'amuser aux formes précises et au ramage des couleurs, ne trouvent repos qu'au sein de la lumière. Claudel, Art poétique,1907, p. 211.
− [Pour désigner une forme d'archit.] En cul-de-four. Niche en cul-de-four. Une pièce minuscule, voûtée en cul-de-four(Huysmans, Oblat,t. 2, 1903, p. 30).
Prononc. et Orth. : [kyḓfu:ʀ]. Ds Ac. 1835 et 1878, s.v. cul (cf. ce mot pour le plur.). La docum. donne des ex. sans trait d'union (cf. Stendhal, Prom. ds Rome, t. 1, 1829, p. 169 et Hugo, Homme qui rit, t. 2, 1869, p. 140). Étymol. et Hist.Av. 1403 au cul du four p. métaph. « à l'écart » (E. Deschamps, Œuvres, éd. G. Raynaud, t. VIII, p. 77); 1555 cul de fourarchit. (Mém. Soc. Hist. Paris, 1883). Composé de cul* « partie la plus profonde d'un objet », de* et four*.
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